L'Histoire des César : 1999, le sacre de Villeret
CÉSAR
Romain Jankowski
2/19/20252 min read


Dans cette rubrique, on fait le tour des cérémonies les plus marquantes de l’Histoire des César...
Nous sommes le 6 mars 1999.
Il y a du beau monde et de bons films pour cette 24ème cérémonie des César. L'un des sacres les plus mémorables restera celui de Jacques Villeret pour l'immense LE DINER DE CONS. Le comédien remporte le César du meilleur acteur face à Antoine de Caunes (L'HOMME EST UNE FEMME COMME LES AUTRES), Charles Berling (L'ENNUI), Jean-Pierre Darroussin (favori pour sa prestation dans LE POULPE) et Pascal Greggory (CEUX QUI M'AIMENT PRENDRONT LE TRAIN). On sait que l'histoire entre les César et la comédie est assez compliquée, mais Villeret est tellement exceptionnel dans le film de Francis Veber qu'il était bien difficile de le snober. L'émotion de l'acteur lors de la remise de sa récompense fut palpable. C'est le deuxième César qu'il remportait après celui du meilleur second rôle dans ROBERT ET ROBERT en 1979.
LE DINER DE CONS remportera d'ailleurs trois récompenses (pour Daniel Prévost dans le meilleur second rôle et le scénario), mais s'inclinera pour celui du meilleur film face à LA VIE REVEE DES ANGES d'Erick Zonca qui gagnera également trois statuettes (pour ses actrices, Elodie Bouchez en rôle principal et Natacha Régnier en révélation féminine). Côté réalisation, c'est Patrice Chéreau qui est récompensé pour CEUX QUI M'AIMENT PRENDRONT LE TRAIN. En revanche, Luc Besson repartira déçu avec TAXI, sa production qui a cartonné en salles et qui fut nommée sept fois, notamment dans certaines catégories majeures : meilleure réalisation pour Gérard Pirès, meilleur film, meilleurs espoirs masculin et féminin (pour Samy Naceri et Marion Cotillard) et même meilleure musique pour IAM. Il ne remportera que ceux du meilleur son et du meilleur montage.
Enfin, le César du meilleur film étranger était d'un niveau stellaire cette année là : s'affrontaient TITANIC de James Cameron, IL FAUT SAUVER LE SOLDAT DE RYAN de Steven Spielberg, FESTEN de Thomas Vinterberg, CENTRAL DO BRASIL de Walter Salles et LA VIE EST BELLE de Roberto Benigni. C'est finalement ce dernier qui a glané la récompense.