Hyper Tension, Jason Statham en plein rush d’adrénaline

DOSSIERS

Romain Jankowski

3/14/20252 min read

ll y a parfois des films qui possèdent une telle débauche d’énergie qu’on se sent obligé de plier devant tant de folie. HYPER TENSION est de ceux là. Particulièrement inventif en terme de dynamique, le film est une série B complément azimutée avec un Jason Statham au sommet de sa forme.

Folie pure

Chev Chelios est un tueur à gages qui n’a pas rempli un banal contrat : la veille, il a en effet raté sa cible. Et ce matin-là, Chev est réveillé par un coup de téléphone de bien mauvaise augure. A l’autre bout du fil,

le malfrat Ricky Verona lui apprend qu’il a été empoisonné dans son sommeil et qu’il ne lui reste qu’une heure à vivre…Désormais, Chelios ne doit surtout pas rester immobile – sous peine de mourir d’un instant à l’autre : il lui faut stimuler son adrénaline pour empêcher le poison de provoquer un arrêt cardiaque. Le postulat est parfait, la course est lancée. Le duo de réalisateurs, Mark Neveldine et Bian Taylor, ne feront plus beaucoup mieux par la suite que ce HYPER TENSION. Si, parmi les lecteurs, il y a certains défenseurs de GHOST RIDER 2 ou ULTIMATE GAME, je m’en excuse. Mais avouez tout de même qu’aucun des deux n’est aussi cool que HYPER TENSION.

Un Statham déchaîné

Même le deuxième opus réalisé trois ans plus tard ne tient pas la distance. Peut-être parce que l’effet de surprise a disparu. HYPER TENSION, c’est de l’action non-stop, menée d’une main de maître par son acteur principal qui s’occupe de tout ici puisqu’il réalise lui-même l’ensemble de ses cascades et scènes de combats. Pas de simulacre, que de l’adrénaline. Une forme de jusqu’au boutisme qui sied parfaitement à Statham qui enchaîne tout ce qu’il aime ici : le défi physique, la folie pure et les punchlines à foison (« Hé arrête, y’ a un nègre blanc avec un revolver ici »). Très inspiré par les jeux vidéos (notamment GRAND THEFT AUTO), le film tient constamment en haleine et on se demande bien quelle sera la prochaine folie exécutée.

Devenu un petit objet culte chez les collectionneurs de série B, HYPER TENSION est toujours aussi efficace aujourd’hui. Sorti en 2007, ce fut un joli succès (44 millions de dollars rapportés pour 12 millions de production), ce que ne fut pas le second (34 millions pour un budget plus gros de 20 millions). Mais la réputation du long-métrage initial et la popularité bien plus grande de Statham aujourd’hui ont régulièrement relancé l’hypothèse d’un troisième film. Un jour peut-être ?